La dénutrition touche 270 000 personnes en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et 400 000 personnes âgées à domicile.
On note également que 40 % des personnes âgées sont hospitalisées pour des conséquences de dénutrition et 50 % des personnes âgées hospitalisées sont dénutries.
Notre manière de manger est aussi impactée par ces modifications physiologiques résultant de l’âge : baisse de la vue, baisse de l’odorat, modification du goût avec une augmentation de la sensibilité aux sucres, baisse de la sensibilité au sel, déglutition, dysphagie, augmentation du temps de digestion. En établissement comme à domicile, les professionnels de cuisine jouent un rôle fondamental pour l’adaptation des plats au profil de seniors. Les couleurs, les textures, l’enrichissement, la cuisson, les aromates, le dressage, le positionnement de la personne âgée à table sont autant de solutions, efficaces et accessibles, y compris à domicile. Elles permettent de pallier ces effets de façon significative.
(Sources Cairn info programme national nutrition santé (PNNS 4) 2019-2023)